Le blaireau (Meles meles) est un mustélidé fort discrêt aux moeurs le plus souvent nocturnes. Hôte forestier et du bocage, le tesson est un omnivore se délectant surtout de lombrics mais aussi de nombreux petits invertébrés et vertébrés. C’est également un charognard et un végétarien (bulbes, fruits, champignons et divers végétaux). Les blaireautins naissent en février et resteront au terrier pendant près de deux mois. Les jeunes explorent ensuite les environs du terrier pendant que les adultes partent en chasse. Selon les familles et les individus, il est possible d’observer le blaireau actif en journée mais cette rencontre reste exceptionnelle.
En ce début de printemps, les sous bois sont encore très lumineux en attendant le débourrement des feuilles. Les ambiances y sont douces et feutrées. Les sangliers retrouvent leur quiétude et s’attardent dans les clairières en quête des derniers fruits tombés à l’automne passé (faînes et glands).
Fin février … La croissance des bois chez le chevreuil mâle arrive à son terme. Les bois durcissent, se minéralisent et les velours cessent d’être vascularisés. Pendant quelques jours, le brocard fraie en frottant ses bois sur des arbres et ainsi libérer ses bois des lambeaux de velours desséchés.
Avec la vague de froid polaire qui s’est abattue, les cervidés, regroupés en hardes, n’hésitent pas à sortir en journée de leur remise pour se nourrir et emmagasiner de l’énergie. Les temps sont rudes pour les organismes !
Souvent très discret, le pic mar affectionne principalement les forêts de feuillus, de chênes et de charmes. Ce petit pic se nourrit d’insectes qu’il récolte à la surface du bois mais également de graines trouvées ici et là en forêt. Le pic mar joue donc un rôle essentiel dans le fonctionnement de la biodiversité forestière. Sa préservation passe par le maintien d’arbres morts dans lesquels il viendra creuser sa loge pour s’y reproduire.