Chaque année, c’est le même rituel … les cerfs perdent leur bois en seconde moitié d’hiver. Les plus âgés perdent les premiers suivis au fil de la fin d’hiver des plus jeunes. Un processus biologique exceptionnel et spectaculaire puisque la nouvelle ramure repousse immédiatement après la cicatrisation soit à peine une semaine. La croissance, extrêmement couteuse en énergie, peut atteindre jusqu’à 5 cm par semaine. Ce grand cerf est déjà à sa troisième semaine de repousse. Ses andouillers de massacre et sur andouillers sont déjà bien identifiés et développés.
Ma passion du cerf ne se résume pas qu’à la période du brame bien au contraire puisque tout au long de l’année j’essaie d’immortaliser chaque étape de sa vie. Et comme je ne suis pas un chercheur de mue, la période actuelle est propice pour photographier les cerfs mulets et en début de repousse.

Le pic noir est le plus grand représentant de la famille des Picidés de France. Espèce forestière, le pic noir affectionne particulièrement les grandes hêtraies âgées.
Le pic noir reste une espèce fascinante à photographier. En dehors de la période de reproduction, les individus occupent des loges nocturnes anciennement creusées. C’est un couche tôt ! Il peut se coucher parfois presque une heure avant la nuit noire. Le pic noir est souvent fidèle à son dortoir tant qu’il n’est pas dérangé. Avant de rejoindre sa loge, on peut l’entendre souvent tapoter dans la cime des arbres avoisinants voir parfois pousser également ses chants plaintifs. Un bon indice pour anticiper son arrivée car vous n’aurez droit qu’à un seul passage. Posé devant sa loge, il scrute une dernière fois quelques secondes les alentours avant de rentrer au chaud pour la nuit.

Le pinson des arbres (Fringilla coelebs), un passereau des plus communs de nos forêts. L’hiver, les individus se regroupent en bande plus ou moins importante pour affronter cette période difficile. C’est également un visiteur régulier des mangeoires. C’est une espèce particulièrement intéressante à photographier à la mangeoire puisque les individus n’hésitent à faire des vols stationnaires au dessus de la mangeoire.


