Après la martre des pins, voici encore une espèce que j’espérais photographier depuis longtemps maintenant. C’est en attendant les buses que j’ai vu observer cette fouine au petit matin. Tout comme sa cousine, la fouine est un Mustélidé au régime alimentaire omnivore. Elle adapte très bien ses aliments en fonction des saisons et de la disponibilité alimentaire, tantôt carnivore, tantôt frugivore …
La fouine présente un large spectre d’habitats et aime les environnements ouverts et semi ouverts. Il s’agit également d’une espèce dite anthropique à savoir qu’elle peut vivre au côté des humains dans les habitations comme les greniers.
Malheureusement comme la plupart des petits carnivores de France, cette espèce est considérée comme un nuisible. Pourtant cette espèce participe activement à l’équilibre des populations animales dont les micromammifères. C’est donc encore une aberration de la considérer comme nuisible et de s’acharner après elle.
Ces images ont été réalisées dans un affût fixe dans le cadre des stages photo que j’organise. Il s’agit du même affût forestier où je photographie les buses variables et la martre.
Début avril, les pics noirs sont en pleine effervescence en forêt. Les chants et cris retentissent dans la futaie. C’est le temps des parades amoureuses chez le pic noir. La loge de reproduction est sélectionnée et le mâle réalise les derniers travaux d’aménagement avant que la femelle viennent y pondre ses oeufs. Le mâle retire les derniers copeaux de bois et les rejette à l’extérieur.
Il faudra maintenant attendre fin avril début mai pour le nourrissage de la nouvelle génération. Un spectacle de la nature dont les futures stagiaires pourront profiter.
Le début du printemps pointe son nez ! Avec ces dernières jours relativement chauds, les oiseaux chantent de partout … certains préparent même déjà leur future reproduction en visitant par exemple les loges dans les arbres. D’autres ne sont qu’aux prémices avec la formation des couples. C’est le cas du grosbec casse-noyaux où le mâle pour séduire sa belle n’hésite pas à lui offrir de petits cadeaux, des offrandes d’amande de graine. Bientôt le grosbec retrouvera sa vie discrète dans la canopée de nos forêts.
Image réalisée dans le cadre des Stages Photo Nature
Cela faisait plusieurs fois que j’observais ce gros mâle sanglier au printemps dans les hautes herbes des prairies. Le temps de la grande fauche de fin de printemps est enfin arrivé et difficile désormais pour le grand mâle solitaire de se dissimuler. La perte de son épais pelage d’hiver dévoile sa musculature impressionnante … sans aucun doute un grand mâle adulte dominant et qui aura l’occasion de se reproduire prochainement.
Le mois d’avril est la période des accouplements chez la chouette chevêche … tout un rituel comportemental puisqu’au moment de l’accouplement les sourcils blancs s’intensifient … le mâle pousse des petits cris avant de s’envoler et se poser sur le dos de la femelle … un temps d’attente qui semble nécessaire pour stimuler la femelle et provoquer l’accouplement proprement dit cloaque contre cloaque. Les accouplements sont nombreux avant que la femelle dépose ses oeufs au fond de la cavité du vieux mur. Le temps de la couvaison est désormais venu avant la naissance de la future génération.