En cette période estivale, la nature nous offre divers fruits. C’est le temps de l’abondance et de la cueillette pour les grands cervidés. Il suffit de se dresser pour récolter ces friandises … pommes ou encore glands … une gourmandise et source énergétique indispensable pour préparer le futur hiver.
Le rut du chevreuil qui s’étend en moyenne de la mi juillet à la mi août est l’occasion d’aller à la rencontre de notre plus petit cervidé de France. Cette période estivale est également l’occasion pour moi de faire des repérages pour la futur saison du brame du cerf. Dans les dernières lueurs du jour, les rayons du soleil viennent illuminer et mettre en valeur la robe rousse de ce beau brocard aux bois perlés …
Septembre est désormais bien installé et les raires du plus grand de nos cervidés, le cerf élaphe, retentissent au cœur de nos forêts. Le photographe nature recherche le plus souvent les plus belles lumières pour immortaliser ce moment magique. Mais les conditions météorologiques ne sont pas toujours propices ou alors les animaux se font discrets dès les premières lueurs du jour. Dans les conditions de lumières difficiles, réaliser des filés associés à un traitement de l’image en noir et blanc peut renforcer le dynamisme d’une scène et ainsi permettre d’optimiser des rencontres.
Avec une hauteur au garrot pouvant atteindre 2.20 m chez le mâle, un poids jusqu’à 800 kg, l’élan (Alces alces) ou encore appelé moose dans les pays Anglophones et orignal en Amérique du Nord, est sans aucun doute le plus grand des cervidés. Une espèce le plus souvent très discrète qui vit en solitaire dans la Taïga en Scandinavie et plus généralement dans les forêts de conifères et de feuillus. Il affectionne également particulièrement les zones marécageuses où il se nourrit en abondance l’été.
Au coeur de l’été entre le 15 juillet et le 15 août, le chevreuil (capreolus capreolus) rentre en phase de rut. Les brocards parcourent activement leur territoire en quête de femelles réceptives. La période de chaleur de la chevrette ne dure que 1 à 2 jours. Pendant ce temps, le mâle reste en compagnie de la femelle pour s’accoupler régulièrement. Le brocard ne cesse de poursuivre la chevrette, humant les effluves de celle-ci, la stimulant en posant sa tête sur sa croupe. Les deux partenaires tournent l’un autour de l’autre formant des ronds de sorcières jusqu’au moment où la chevrette accepte l’accouplement.