Le pic noir est le plus grand représentant de la famille des Picidés de France. Espèce forestière, le pic noir affectionne particulièrement les grandes hêtraies âgées.
Le pic noir reste une espèce fascinante à photographier. En dehors de la période de reproduction, les individus occupent des loges nocturnes anciennement creusées. C’est un couche tôt ! Il peut se coucher parfois presque une heure avant la nuit noire. Le pic noir est souvent fidèle à son dortoir tant qu’il n’est pas dérangé. Avant de rejoindre sa loge, on peut l’entendre souvent tapoter dans la cime des arbres avoisinants voir parfois pousser également ses chants plaintifs. Un bon indice pour anticiper son arrivée car vous n’aurez droit qu’à un seul passage. Posé devant sa loge, il scrute une dernière fois quelques secondes les alentours avant de rentrer au chaud pour la nuit.

Le pinson des arbres (Fringilla coelebs), un passereau des plus communs de nos forêts. L’hiver, les individus se regroupent en bande plus ou moins importante pour affronter cette période difficile. C’est également un visiteur régulier des mangeoires. C’est une espèce particulièrement intéressante à photographier à la mangeoire puisque les individus n’hésitent à faire des vols stationnaires au dessus de la mangeoire.



Ce petit passereau de la famille des Embérizidés vit principalement dans des milieux semi-ouverts agricoles, prairies mais aussi des haies et buissons. Comme souvent chez les oiseaux, le mâle est plus coloré que la femelle avec un plumage caractéristique jaune et noir sur la tête et des nuances de roux et jaune sur le corps. Son bec massif traduit un régime alimentaire de type granivore.
La principale menace pour cette espèce réside encore une fois dans l’intensification agricole avec la perte de la diversité végétale et de l’hétérogénéité des son habitat.
Le bruant zizi est un visiteur de la drink station située en bordure de prairies et d’une zone buisonnante.

Ce petit passereau insectivore ne pèse guère plus 8g mais possède bel et bien un des chants les plus puissants … une vraie sérénade au printemps ! Alors certes il ne vit pas dans les cavernes ni dans d’anciennes loges d’oiseaux cavernicoles mais il construit son nid de feuilles dans divers anfractuosités comme les souches d’arbres, des creux naturels dans des troncs voir même dans des rochers. Il porte bien son nom le troglodyte troglodyte !

Entre la prédation humaine via la chasse … la politique de l’ONF et des forestiers …les infrastructures autoroutières et ferroviaires, les clôtures qui entrainent des ruptures des corridors écologiques et donc entravent le déplacement des animaux … les risques de collision et j’en passe … la vie du plus grand de nos mammifères est loin d’être un long fleuve tranquille !
Ce cerf d’un âge certain a déjà derrière lui une vie semée d’embûches. Sa tête bizarde avec sa ramure atypique traduit un problème sanitaire passé … un problème physiologique hormonal, une blessure passée ? … en plus il semble avoir perdu l’usage d’un oeil.
Récemment, ce grand cerf a été victime d’un nouvel accident de vie vu l’état de son pelage avec cette large surface dépourvue de poil et en pleine cicatrisation. Probablement une collision qui a arrachée son pelage même s’il ne semble pas avoir de difficulté à se déplacer ni de boiterie. J’avais d’ailleurs pu l’observer et le photographier l’été dernier en fin de velours et il ne présentait pas de problème de pelage.
Cerf libre et sauvage
