Cela faisait plusieurs fois que j’observais ce gros mâle sanglier au printemps dans les hautes herbes des prairies. Le temps de la grande fauche de fin de printemps est enfin arrivé et difficile désormais pour le grand mâle solitaire de se dissimuler. La perte de son épais pelage d’hiver dévoile sa musculature impressionnante … sans aucun doute un grand mâle adulte dominant et qui aura l’occasion de se reproduire prochainement.

Dans le sud Sarthe, la huppe fasciée affectionne particulièrement les vieux châtaigniers nouzillards centenaires comme site de reproduction. Ces châtaigniers sont de véritable HLM à oiseaux ! La huppe y trouve d’anciennes loges creusées par les pics ou des cavités naturelles pour y élever sa progéniture.

Le choucas des tours n’est pourtant pas une espèce de Corvidés forestières mais ce cavernicole a trouvé en lisière de cette hêtraie un site de nidification dans une cavité d’arbre en l’occurence ici une ancienne loge de pic noir. Le plus souvent il niche dans des cavités mais d’origine anthropique.




La vie bat son plein dans la grande hêtraie et de nombreuses espèces sont en période de reproduction. Depuis maintenant trois années, la loge du hêtre est occupée par un couple de pic noir … le plus grand pic de nos forêts. Comme un rituel, j’ai passé deux après midi à affûter … un jeu de patience car ce couple nourrit toutes les heures et demi. L’occasion de tester différents angles de prise de vue pour illustrer la vie du pic noir.




Dans la lumière chaude du soir, la silhouette de l’écureuil roux se dessine à contre jour. Le temps de cueillir quelques friandises avant de bondir et rejoindre la canopée de la forêt. Ces images ont été réalisées à l’affût forêt installé pour les stages photo nature.


