La nature peut apparaitre cruelle parfois mais c’est la loi du plus fort qui prime avant tout dans le monde sauvage ! Les espèces d’oiseaux granivores et insectivores sont des proies privilégiées pour les espèces carnivores. Les prédateurs ont développé des stratégies de chasse au cours de l’évolution leur assurant ainsi leur survie … chasse à l’affût ou encore chasse à l’approche.
En forêt, l’autour est sans aucun doute le prédateur roi mais l’épervier d’Europe n’est pas en reste. Une technique de chasse dès plus efficace puisque qu’il surprend ses proies par sa rapidité du vol.
Ce jour là lors d’un stage, le repas de l’épervier fut un grosbec casse noyaux … une scène de vie rare que je rêvais de photographier depuis toujours. Après avoir capturé sa proie, il est ensuite allé derrière l’affût où un poste d’observation pour les buses est également installé pour dépecer sa proie.
En ce début de printemps, la nature explose ! Certaines espèces d’oiseaux sont déjà en pleine nidification tandis que d’autres sont en phase de construction de leur nid. Espèce de Fringillidés commune du bocage et des habitats arborés, le verdier d’Europe est fort présent l’hiver aux abords des mangeoires où il se déplace en bande pouvant atteindre plusieurs dizaines d’individus. Dès début avril, les couples formés prennent possession de leur territoire pour débuter la phase de reproduction.
De nombreuses avancées technologiques mise en oeuvre par l’homme reposent sur l’observation du vivant, le fruit de millions d’années d’évolution des espèces pour arriver à la perfection. Le premier ingénieur du biomimétisme est sans aucun doute Léonard de Vinci avec ses croquis révolutionnaires pour l’époque et précurseurs de nombreuses évolution technologiques modernes.
S’il existe bien un domaine où l’Homme s’inspire des espèces sauvages, c’est l’aéronautique ! Il suffit d’observer les adaptations morphologiques au vol des oiseaux pour comprendre comment l’Homme s’en ait inspiré pour la conception des avions… formes des ailes, forme fuselée de l’habitacle, systèmes d’aerodynamisme, winglets à l’extrémité des ailes qui permettent d’économiser du carburant, etc … mais les domaines du biomimétisme sont vastes et touchent de nombreuses domaines technologique !
Illustration avec l’extrémité des ailes qui rappelle les winglets des avions
En cette seconde moitié d’hiver, la production hormonale de testostérone est à son plus bas … les bois des grands cerfs tombent comme des feuilles mortes. Ce sont les cerfs les plus âgés qui perdent les premiers. Immédiatement après la chute des bois, la base du crâne au niveau des bois encore sanguinolente se cicatrice avant qu’un nouveau cycle de repousse redémarre … Une période de l’année où les grands cerfs se font très discrets.
Le grosbec casse-noyaux (Coccothraustes coccothraustes) porte bien son nom ! La puissance de son bec lui permet d’exercer une pression allant jusqu’à 45 kg et ainsi éclater les noyaux pour y prélever les amandes. Oiseau forestier farouche et discrêt le reste de l’année, l’hiver, les grosbecs peuvent se rassembler en troupes de taille variable et sillonnent les campagnes (vergers et jardins) en quête de nourriture. Certains hiver, les populations sédentaires se retrouvent renforcées par l’arrivée massive d’individus venues des régions plus nordiques.