La mésange bleue (Cyanistes caeruleus) est sans aucune doute l’espèce de mésange la plus répandue dans les jardins et bois de feuillus. Espèce cavernicole, elle niche entre avril et juillet dans différentes cavités d’arbres et de murs. En ce milieu d’hiver, les mésanges commencent à prendre leur plumage nuptial avec ses colorations contrastées et resplendissantes. Mais en attendant le retour du printemps et les larves d’insectes, la petite bleue a encore besoin de nous !
janvier 2013
Les ambiances crépusculaires associées à un effet de contre jour permettent d’obtenir parfois des images plus originales. Les premières lumières viennent alors dessiner la silhouette du sujet comme sur cet écureuil roux dont on a plus l’habitude de voir en pleine lumière.
L’hermine (Mustela erminea) est un petit mustélidé avec une aire de répartition importante de la plaine à la montagne jusqu’à 3000 m d’altitude. En montagne et moyenne montagne, l’hermine présente une robe blanche en hiver hormis l’extrémité de sa queue qui reste noire. L’hermine est un prédateur spécialiste de micromammifères comme le campagnol terrestre même si elle peut se rabattre sur d’autres proies lors de période de pénurie. Curieuse, l’hermine se dresse souvent sur ses pattes arrières pour observer son territoire. Elle chasse a vue en parcourrant activement les prairies et en explorant toutes les galeries. Ce petit mustélidé joue donc un rôle primordial dans la régulation des « ravageurs » des priairies et des cultures.
A l’occasion de la 5ième édition du festival Festimages Nature qui aura lieu à Saint Berthevin en Mayenne du 25 au 27 janvier 2013, je présenterais une exposition sur la forêt de Bercé intitulée « Bercé … Forêt secrète et sauvage ». Je proposerais également une projection le dimanche à 17h sur le même thème.
Vous retrouverez plus d’informations sur ce festival sur le lien suivant: http://www.festimages-nature.net/
Espèce forestière et bocagère, la sittelle torchepot (Sitta europaea) est un passereau cavernicole qui niche dans d’anciennes cavités de pics notamment. Son nom torchepot vient du fait qu’elle tapisse l’entrée de sa cavité à l’aide de boue pour réduire le diamètre de l’ouverture à sa taille et ainsi limiter les risques de prédation. Véritable accrobate, elle parcourt les troncs à la recherche d’insectes. En hiver, la sittelle complète son régime alimentaire par des graines.