Avec l’automne et ses couleurs chatoyantes, les mésanges redeviennent grégaires et se rassemblent en bandes larges de plusieurs espèces pour explorer et exploiter la ressource alimentaire … Cette stratégie leur permet d’accroitre leur chance de survie en coopérant pour trouver de la nourriture tout en s’assurant une plus grande protection envers les prédateurs comme l’épervier d’Europe. On peut ainsi trouver les mésanges bleues, charbonnières et nonnettes vagabonder ensemble sur leur territoire.
Enfin l’hiver est au rendez-vous ! La vague de neige qui s’est abattu sur l’Ouest de la France fut synonyme d’une intense activité chez les oiseaux … pendant plusieurs heures, ce fut un incessant bal aérien …
Pendant les intempéries, la recherche de nourriture est une question de survie. Il faut sans cesse s’alimenter pour compenser les importantes pertes énergétiques et emmagasiner des forces pour le repos nocturne. Les mésanges vivent souvent en bande l’hiver sillonnant les bois et haies à la recherche de nourriture. Cette étroite collaboration permet ainsi d’optimiser les chances de survie face aux basses températures et aux prédateurs.
La mésange bleue (Cyanistes caeruleus) est un des passereaux les plus communs des haies, bois et jardins. Son plumage nuptial hivernal aux teintes vives et colorées fait de cette petite boulle de plumes un sujet photographique des plus photogéniques. Les heures passées devant ce sujet commun permettent de saisir différentes ambiances et lumières le tout agrémenté de comportements variés.
La mésange bleue (Cyanistes caeruleus) est sans aucune doute l’espèce de mésange la plus répandue dans les jardins et bois de feuillus. Espèce cavernicole, elle niche entre avril et juillet dans différentes cavités d’arbres et de murs. En ce milieu d’hiver, les mésanges commencent à prendre leur plumage nuptial avec ses colorations contrastées et resplendissantes. Mais en attendant le retour du printemps et les larves d’insectes, la petite bleue a encore besoin de nous !