Avril est la période où le couple de couple de faucon crécerelle s’active pour la future reproduction autour du site de nidification … offrande du mâle avec une proie, accouplement. C’est aussi la période où les femelles pas encore établies recherchent un site. La loge exposée sur la façade est du bâtiment attire la convoitise de plusieurs femelles. La compétition est rude et les altercations ne sont pas rares donnant lieux à des scènes de vie parfois impressionnantes.

Depuis maintenant plus de trois semaines, la femelle se fait plus discrète … c’est le temps de la couvaison ! Les jeunes devraient naitre d’ici peu. Durant cette période, le mâle se charge de nourrir la femelle. Environ toutes les heures et demi, le mâle revient de chasse pour apporter une proie à la femelle … un campagnol, un grillon, un reptile … Le passage de proie est très furtif et la femelle préfère ensuite rester seule pour dépecer et ingurgiter la proie.




A l’occasion de la sortie du dernier Nat’Image, vous retrouverez un reportage sur une saison passée avec le faucon crécerelle … des parades à l’envol des jeunes !
Je profite de cette occasion pour partager avec vous quelques images réalisées en ce début de printemps. Après une pause en mars, le couple est à nouveau très actif. Le site de nidification est très apprécié et deux femelles se disputent régulièrement pour accéder à la cavité. De plus cette année, le couple est très actif l’après midi permettant ainsi de varier les prises de vues et avec un arrière plan très lumineux et donc des ambiances chaudes différentes. Espérons que le couple s’installe définitivement pour pouvoir profiter de ces instants de nature tout au long du printemps !






Dès la fin février, le couple de faucon crécerelle reprend possession de la cavité dans la vieille bâtisse du gîte La Cassine. Nous avons installé un affût en hauteur spécialement pour ainsi pouvoir observer et photographier l’activité du couple. En mars-avril, le couple de faucon crécerelle parade avec des accouplements, des passages de proies et de nombreuses séances de toilettage.



Qu’ils soient intégrés dans une haie, isolés dans une prairie ou encore une vieille bâtisse , les vieux murs constituent des habitats particuliers et souvent riches d’un point de vue biodiversité. Ces habitats remplissent de nombreuses fonctions écologiques comme corridor facilitant ainsi le déplacement des animaux, comme refuge la nuit et le jour mais aussi comme site de reproduction avec les nombreuses cavités naturelles.



