Perchés à l’extrémité de ses antennes les plus longues, l’escargot scrute son environnement. Cette curiosité anatomique n’est pourtant pas des plus efficace puisque ce petit mollusque est myope et ses yeux lui permettent de distinguer uniquement les contrastes lumineux. C’est finalement ses plus petites tentacules qui constituent des organes sensoriels de toucher et olfactif.
Le saviez vous ? Un grand projet de recherche Européen étudie la relation entre la couleur des escargots des jardins et haies du genre cepaea avec les changements environnementaux. Ainsi les variations colorimétriques des escargots seraient indicatrices de la présence de prédateurs (grives particulièrement), la végétation et la température moyenne de l’environnement … globalement plus sombres dans le nord de l’Europe et en présence de nombreux prédateurs … Le résultat d’une longue et lente évolution !
Le faucon crécerelle (Falco tinnunculus) est sans aucun doute le rapace diurne le plus commun de nos campagnes avec sa technique de chasse caractéristique en mode « saint esprit ». Habitué à nicher sur des parois rocheuses, en plaine, il occupe fréquemment des cavités de vieilles bâtisses en pierres ou encore d’anciens nids de corvidés à la cime des arbres. Fin juin les jeunes faucons ont terminé leur développement et sont alors prêt à prendre leur envol. A l’entrée de la cavité, les jeunes s’exercent pour parfaire leur musculature.
Avec son facies si caractéristique, tête noire et son bec massif rayé de blanc, le pingouin torda (Alca torda) anime la vie des falaises au printemps le temps de la reproduction. Tel un HLM, les espèces pélagiques se repartissent cet espace vertical pour établir leur nid. Le pingouin torda occupe surtout la partie supérieure de la falaise le rendant ainsi plus accessible pour le photographier. Véritable acrobate des airs, ce petit pingouin arrive lors de son atterrissage sur la falaise à toute vitesse ailes et plumes de la queue déployées et pattes écartées pour se stabiliser.
Images réalisées lors du stage Oiseaux des falaises en Ecosse – Juin 2014
Avec sa silhouette fuselée, le fou de Bassan (Morus bassanus) est un véritable acrobate des airs parfaitement adpaté pour négocier les vents marins capricieux. Cette espèce pélagique à savoir qu’elle rejoint la terre ferme pour la saison de reproduction, vit en colonie sur les falaises et petits rochers isolés. Au printemps, les couples se forment lors d’une parade nuptiale où les deux individus s’entremêlent telle une danse. Le couple donnera naissance à un seul poussin avec un taux de survie particulièrement faible lors de la première année.
Le fou de Bassan se rencontre surtout en Ecosse mais est également présent en France principalement en Bretagne sur l’archipel des Sept Iles mais aussi avec quelques couples en Méditerranée.
Images réalisées lors du stage photo oiseaux des falaises; Juin 2014
La mouette tridactyle (Rissa tridactyla) appartient au large groupe des espèces pélagiques à savoir qu’elle rejoint la terre ferme le temps de se reproduire. Cette superbe élégante mouette avec son bec jaune et l’intérieure de sa bouche rouge niche en colonie sur les falaises du littoral en compagnie des pingouins torda et autre guillemet de troïl. Cette espèce se rencontre couramment en Europe du nord de l’Ecosse à la Scandinavie mais tend à se raréfier sur les côtes françaises.