La nature offre toujours de belles surprises. Ce matin là, je surveillais une chevrette dans la prairie en espérant voir un de ses faons quand un léger bruit attira mon attention dans les arbres au dessus de moi. Le temps d’observer et d’essayer d’analyser ce que pouvait être cet animal qui m’observait avec curiosité.
Une observation peu commune cette martre des pins dans cet écrin de verdure du feuillage encore tendre de ce chêne. Cet adulte avec sa proie dans sa gueule devait être sur le chemin du retour pour aller nourrir sa descendance.
Les premières hirondelles rustiques arrivées fin mars ont terminé la couvaison de la première nichée. Les adultes multiplient les nourrissages des oisillons encore dépourvus de plume. Une course contre la montre est engagée pour essayer de faire le maximum de nichée dans la saison à savoir au maximum trois. Les conditions climatiques actuelles ne sont pas très favorables aux hirondelles et la quête de nourriture en est que plus difficile.
Typiquement forestière, la chouette hulotte est un rapace nocturne mais n’hésite pas à être également active en journée.
La hulotte présente le plus souvent un plumage roux mais il est possible également d’observer des formes grises. Ce rapace niche dans des cavités d’arbres et plus utiliser parfois d’anciens nids de corvidés.
La chouette hulotte participe activement à la régulation des populations de micro-mammifères.