Trop souvent décrié à tort dans le monde rural, le renard est pourtant un prédateur indispensable qui participe activement à la protection des cultures. Son régime alimentaire, généraliste, se compose en effet de 80% de micromammifères mulots et campagnols ! Avec sa technique de chasse redoutable , le mulotage, le renard repère sa proie grâce à son ouïe fine et son odorat développé puis il bondit sur celle-ci pour l’immobiliser et la tuer. Le goupil ne mérite donc pas cette mauvaise réputation de nuisible !
Le coquelicot (Papaver rhoeas) est une plante messicole à savoir une plante annuelle habitant dans les moissons. Tout comme le bleuet, le coquelicot est considéré comme une plante indésirable et tend à disparaitre dans les cultures suite à l’utilisation intensive des herbicides. Pourtant comme toutes les plantes messicoles, le coquelicot joue un rôle primordial dans le maintient de la biodiversité et en particulier les insectes pollinisateurs.
L’engoulevent d’Europe (Caprimulgus europaeus) est un oiseau très discret aux moeurs essentiellement nocturnes. Son plumage parfaitement mimétique le rend très difficile à observer en journée. Migrateur l’hiver en Afrique, il rejoint la France en Mai pour se reproduire dans les friches et clairières forestières. Son chant nocturne est très caractéristique puisqu’il s’apparente au bruit d’un solex ! L’engoulevent est une espèce insectivore. La nuit, il n’est pas rare de l’observer sur les routes forestières chasser les insectes qui profittent de la chaleur dégagée par le bitume … donc prudence la nuit sur les routes !
Début juillet, après plus de 6 mois de croissance, les cerfs retrouvent leur nouvelle ramure. Une fois la croissance des bois terminée, ils se minéralisent et durcissent. La fine pélicule de tissus appelée velour n’est alors plus irriguée par le sang. Pendant quelques heures, le cerf fraie en frottant sa nouvelle ramure sur des arbres et ainsi libérer ses bois des lambeaux de velours desséchés.
Le chevalier combattant (Philomachus pugnax) est un limicole d’une pure beauté avec son plumage et sa collerette. Chaque mâle est unique de part la coloration de son plumage. Au printemps, les mâles rejoignent des arênes « lek » pour le rituel de la reproduction. Un spectacle saisissant ! L’arrivée d’une femelle sur l’arêne provoque une frénésie chez les mâles … Sauts, parades en gonflant leur collerette (caractère sexuel secondaire), attitudes d’intimidation et si cela ne suffit pas, le combat devient alors inévitable. D’une grande violence, il s’agit pour eux de s’arracher les plumes de la collerette. La femelle repartira du lek accompagnée d’un seul mâle qui pourra alors assurer sa descendance.