mars 2018

30 mars 2018  |  1 Commentaire  |  

Le merle noir (Turdus merula) est une espèce de passereau ubiquiste à savoir qu’elle se rencontre dans de nombreux habitats comme les bois et forêts, les haies, jardins, les zones ouvertes … Avec son plumage noir, son bec et le cercle oculaire jaune orangé, le mâle se distingue aisément de la femelle qui est plus brune. Le merle noir passe l’essentiel de son temps à chasser les vers de terre, à les extirper du sol,  à retourner les feuilles pour y trouver de nombreuses larves d’insectes sans oublier à ingurgiter des baies à l’automne. Cette espèce se reproduit très tôt dans la saison avant même parfois la fin de l’hiver.

 

Merle noir 2

 

Merle noir 3

 

Merle noir 1

12 mars 2018  |  Aucun commentaire  |  

Les périodes hivernales de grands froids sont souvent très critiques pour la faune avec une pénurie de nourriture. Les longues périodes de gel entrainent par exemple souvent une hécatombe sur les populations de martins pêcheurs. Pour les prédateurs plus généralistes comme ici la buse variable, lors des pénuries de proies, ce rapace élargit son spectre alimentaire en devenant charognard. Un fossoyeur de nos campagnes !

La buse variable est encore considérée comme une espèce mal aimée de nos campagnes (voir considérée même encore comme une espèce nuisible) accusée à tort de la disparition de la petite faune sauvage des plaines ou encore de s’attaquer aux jeunes volailles dans les fermes. Il faut savoir que la buse variable se nourrit principalement de micromammifères et même de vers de terre en hiver.

Une dernière chose importante à souligner, les effectifs des populations de buse variable sont stables et si nous avons l’impression d’en voir plus en hiver, c’est simplement dû au fait que les populations locales sont renforcées par des individus du grand nord qui migrent chez nous le temps de l’hiver.

 

buse variable 5

buse variable 4

 

buse variable 6

5 mars 2018  |  2 Commentaires  |  

La chouette chevêche (Athene noctua) est la plus petite de nos chouettes de plaines. Semi diurne, on la rencontre dans un grand nombre d’habitats mais dans tous les cas ce petit rapace a besoin d’un habitat de qualité ce qui en fait une excellente espèce indicatrice de la qualité de l’environnement. Ses principaux dangers sont la modification du bocage avec la disparition des haies et des vieux arbres creux mais surtout l’intensification de l’agriculture accompagnée de l’utilisation de pesticides.

Cette année, nous avons la chance d’avoir un couple qui s’installe dans une cavité du mur de la vieille grange. D’autant plus surprenant que la loge se situe à 6 m de celle du faucon crécerelle mais pour l’instant la cohabitation semble bien se passer. Les futurs stagiaires du printemps vont pouvoir en profiter !

 

chouette chevêche2

 

chouette chevêche3

 

chouette chevêche1