Le mois d’avril est la période des accouplements chez la chouette chevêche … tout un rituel comportemental puisqu’au moment de l’accouplement les sourcils blancs s’intensifient … le mâle pousse des petits cris avant de s’envoler et se poser sur le dos de la femelle … un temps d’attente qui semble nécessaire pour stimuler la femelle et provoquer l’accouplement proprement dit cloaque contre cloaque. Les accouplements sont nombreux avant que la femelle dépose ses oeufs au fond de la cavité du vieux mur. Le temps de la couvaison est désormais venu avant la naissance de la future génération.




Au crépuscule à l’heure bleue la chouette chevêche d’Athena part en chasse sur son territoire en quête d’ insectes et micromammifères pour alimenter ses deux jeunes ….

A l’occasion de l’approche des fêtes de fin d’année, je vous propose une sélection d’images pour un calendrier de l’avent … très nature …
Acte X – Quand l’Homme s’invite dans la nature

Espèce indicatrice de la qualité de l’environnement, la chouette chevêche affectionne les bocages encore préservés avec un réseau de haies denses, de vieux arbres et une agriculture plutôt de pâturage extensif.
Fin juin … après un mois de nourrissage dans la cavité de la grange … les jeunes ont désormais pris leur envol mais les adultes les nourriront encore plusieurs semaines à proximité direct de la cavité. De jour comme de nuit, les adultes sillonnent la prairie à la recherche de proie … insectes, vers de terre, micromammifères. Un vol furtif difficile à saisir !



La chouette chevêche (Athene noctua) est la plus petite de nos chouettes de plaines. Semi diurne, on la rencontre dans un grand nombre d’habitats mais dans tous les cas ce petit rapace a besoin d’un habitat de qualité ce qui en fait une excellente espèce indicatrice de la qualité de l’environnement. Ses principaux dangers sont la modification du bocage avec la disparition des haies et des vieux arbres creux mais surtout l’intensification de l’agriculture accompagnée de l’utilisation de pesticides.
Cette année, nous avons la chance d’avoir un couple qui s’installe dans une cavité du mur de la vieille grange. D’autant plus surprenant que la loge se situe à 6 m de celle du faucon crécerelle mais pour l’instant la cohabitation semble bien se passer. Les futurs stagiaires du printemps vont pouvoir en profiter !


