Tag "Christophe Salin photographe"

10 septembre 2024  |  Aucun commentaire  |  

Septembre pointe son nez … les grands cerfs jusqu’ici dès plus discrets rejoignent les places de brame pour le rituel de la reproduction. Les raires commencent à retentir en forêt … des cris rauques pour marquer leur territoire et fort probablement stimuler les biches à entrer en oestrus.  Plus question de copinage entre eux, les clans du printemps ont explosé et la compétition est rude pour conquérir les biches et se reproduire. 

Depuis quelques années maintenant, je privilégie les ambiances forestières pour tenter d’immortaliser ces instants de vie sauvage. Ce cerf est libre et sauvage.

 

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2 août 2024  |  Aucun commentaire  |  

Chez les passionnés du cerf, il y a bien évidemment la période tant attendue du brame mais pas que ! Je dirais même que plus les années passent et plus comprendre et saisir les comportements liés aux cycles des bois devient un objectif majeur  dans ma passion du cerf.

Dès la seconde moitié de l’hiver, les cerfs perdent leur tête. Une chute des bois qui est la résultante de l’évolution du taux d’hormones. Très rapidement, un nouveau processeur de croissance des bois se met en place. Un phénomène biologique impressionnant et gourmand en énergie puisqu’en à peine 5 mois le cerf retrouve une nouvelle coiffe. La croissance des bois jusqu’à 5cm par semaine s’accompagne d’un processus progressif de calcification afin que les bois du cerf retrouvent leur dureté. Mais pour clore ce processus biologique, il reste une étape ! Une étape très brève dans le temps, quelques heures seulement, où le cerf doit se débarrasser du tissus plus irrigué qui recouvrait ses bois. Le cerf frotte alors sa nouvelle ramure afin que les velours se déchirent et finissent par tomber. 

C’est probablement la publication il y a plus de dix ans maintenant d’un reportage de Philippe Moes dans Image et Nature qui a déclenché cette quête. Des images de rêve, le graal pour un passionné du cerf !

Cette année, dès janvier, j’avais bloqué dans mon planning 10 jours fin juillet pour espérer saisir ce comportement. Il y a quelques semaines, j’avais repéré un nouvel endroit propice en forêt. Un environnement photogénique, relativement ouvert et où des cerfs passaient parfois. J’ai également modifié ma stratégie comparée à l’an dernier puisque j’ai décidé de passer tous mes affûts au même endroit … insister, persister et espérer que ce comportent tant espérer se produise devant moi. Au final, j’aurais passé plus de 100 heures à l’affût en dix jours !

Durant les six premiers jours, je croisais parfois la route des différents acteurs du secteur mais rien en ce qui concerne ma quête. J’avoue que je commençais sérieusement à me poser des questions sur ma stratégie. C’est seulement le 7 ème jour que  la scène tant espérée et attendue se produisit. Cinq minutes de rêve!

6h30 du matin, enfin j’aperçois au travers de la végétation des pointes blanches mêlées à des pointes recouvertes encore de velours… ça y est, il est là le temps des lambeaux! Ma concentration est à son comble, surtout ne pas faire d’erreur au risque de rater cette opportunité de rêve. Puis le cerf avance, sort de la végétation pour arriver dans une zone de fougères. Il passe alors prêt d’un jeune arbre et décide se s’exciter dessus pour se débarrasser de  ses velours. J’en tremblais ! Toutes ces heures d’affût étaient oubliées ! Quelques minutes plus tard, il traverse devant moi la zone pour disparaitre dans la forêt tel un fantôme. 

Je ne pouvais pas espérer mieux puisque ce grand cerf avait un bois encore recouvert de velours et un bois en train de frayer … l’idéal donc pour rendre compte de ce processus biologique! Rendez vous l’année prochaine pour espérer compléter cette série et faire encore mieux …

 Ces images ont été réalisées avec des cerfs libres et sauvages en milieu totalement ouvert.

 

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16 juin 2024  |  1 Commentaire  |  

Après la martre des pins, voici encore une espèce que j’espérais photographier depuis longtemps maintenant. C’est en attendant les buses que j’ai vu observer cette fouine au petit matin.  Tout comme sa cousine, la fouine est un Mustélidé au régime alimentaire omnivore. Elle adapte très bien ses aliments en fonction des saisons et de la disponibilité alimentaire, tantôt carnivore, tantôt frugivore …

La fouine présente un large spectre d’habitats et aime les environnements ouverts et semi ouverts. Il s’agit également d’une espèce dite anthropique à savoir qu’elle peut vivre au côté des humains dans les habitations comme les greniers.

Malheureusement comme la plupart des petits carnivores de France, cette espèce est considérée comme un nuisible. Pourtant cette espèce participe activement à l’équilibre des populations animales dont les micromammifères. C’est donc encore une aberration de la considérer comme nuisible et de s’acharner après elle.

Ces images ont été réalisées dans un affût fixe dans le cadre des stages photo que j’organise. Il s’agit du même affût forestier où je photographie les buses variables et la martre.

 

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7 avril 2024  |  Aucun commentaire  |  

Début avril, les pics noirs sont en pleine effervescence en forêt. Les chants et cris retentissent dans la futaie. C’est le temps des parades amoureuses chez le pic noir. La loge de reproduction est sélectionnée et le mâle réalise les derniers travaux d’aménagement avant que la femelle viennent y pondre ses oeufs. Le mâle retire les derniers copeaux de bois et les rejette à l’extérieur.

Il faudra maintenant attendre fin avril début mai pour le nourrissage de la nouvelle génération. Un spectacle de la nature dont les futures stagiaires pourront profiter.

 

 

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23 mars 2024  |  Aucun commentaire  |  

Le début du printemps pointe son nez ! Avec ces dernières jours relativement chauds, les oiseaux chantent de partout … certains préparent même déjà leur future reproduction en visitant par exemple les loges dans les arbres. D’autres ne sont qu’aux prémices avec la formation des couples. C’est le cas du grosbec casse-noyaux où le mâle pour séduire sa belle n’hésite pas à lui offrir de petits cadeaux, des offrandes d’amande de graine. Bientôt le grosbec retrouvera sa vie discrète dans la canopée de nos forêts.

Image réalisée dans le cadre des Stages Photo Nature 

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