Au coeur de la forêt un chant sourd mais puissant « wou oup » retentit dans la canopée. Souvent très discret, le pigeon colombin marque son territoire en cette période de reproduction. Le pigeon colombin est une espèce forestière et cavernicole. Le couple exploite les anciennes loges de nidification du pic noir et affectionne nidifier dans les hêtres. En ce mois d’avril, le couple teste les différentes loges pour sélectionner la plus favorable. Ensuite le couple pourra élever jusqu’à deux nichées de deux oeufs à chaque fois.
En ce printemps, la nature s’éveille autour de l’étang. Un cri puissant « siiiii » annonce un moment de frénésie chez le martin pêcheur. Le couple se poursuit au ras de l’eau jusqu’à rejoindre le perchoir favoris du moment… après que le mâle ait offert à la femelle une proie, celle-ci accepte alors l’accouplement. Dans une ambiance sonore frénétique, le mâle fait un vol stationnaire au dessus de la femelle puis vient se poser sur elle pour l’accouplement cloaque contre cloaque. Ce comportement ne dure que quelques secondes.
De nombreuses espèces prédatrices ne peuvent digérer totalement leur proie. Une fois les nutriments digérés et assimilés dans leur organisme, ces espèces rejettent les résidus de la proie non digérés sous forme d’une pelote. Cette adaptation biologique concerne notamment certains rapaces comme les chouettes, le faucon crécerelle mais aussi la pie grièche.
Le martin pêcheur qui se nourrit de petits poissons mais également de petits amphibiens et insectes aquatiques régurgite régulièrement des pelotes contenant dans le cas des poissons les os.
Cette image a été réalisée lors de la préparation des stages du printemps.
