Après la martre des pins, voici encore une espèce que j’espérais photographier depuis longtemps maintenant. C’est en attendant les buses que j’ai vu observer cette fouine au petit matin. Tout comme sa cousine, la fouine est un Mustélidé au régime alimentaire omnivore. Elle adapte très bien ses aliments en fonction des saisons et de la disponibilité alimentaire, tantôt carnivore, tantôt frugivore …
La fouine présente un large spectre d’habitats et aime les environnements ouverts et semi ouverts. Il s’agit également d’une espèce dite anthropique à savoir qu’elle peut vivre au côté des humains dans les habitations comme les greniers.
Malheureusement comme la plupart des petits carnivores de France, cette espèce est considérée comme un nuisible. Pourtant cette espèce participe activement à l’équilibre des populations animales dont les micromammifères. C’est donc encore une aberration de la considérer comme nuisible et de s’acharner après elle.
Ces images ont été réalisées dans un affût fixe dans le cadre des stages photo que j’organise. Il s’agit du même affût forestier où je photographie les buses variables et la martre.
Discrète, furtive … la belette fait souvent de brève apparition se faufilant dans la végétation, les anfractuosités des murs ou encore des tas de bois. Ce petit mustélidé se nourrit essentiellement de micromammifères, campagnols et souris, jusqu’à 80% de son régime alimentaire.
Comme beaucoup de prédateur, la belette est une espèce mal aimée dans nos campagnes … On l’accuse comme les autres petits prédateurs d’ailleurs d’être responsable de la disparition de la petite faune de nos campagne. Pourtant il ne faut pas de tromper de coupable, la disparition de ces espèces vient en grande partie de la dégradation ou de la disparition de ses habitats et l’utilisation de produits phytosanitaires dans les cultures donc de l’activité humaine !
Bien au contraire, comme le renard, la belette devrait être considérée comme un allier des agriculteurs en consommant principalement des micromammifères. Pour les particuliers, des aménagements simples peuvent permettre l’installation d’une belette dans leur jardin … un tas de pierres ou de bois …
La lutte biologique au naturel !
Image réalisée lors d’un Stage Photo Nature : http://christophesalin.com/stages/
En ce début d’été, les jeunes blaireautins sont désormais bien développés et poursuivent leur apprentissage de la vie au sein de la cellule familiale. Avec les fortes chaleur de ces derniers jours, les blaireaux s’accordent une petite sieste à l’entrée du terrier.
Le blaireau est malheureusement considéré et classé parmi les espèces nuisibles. Je rappelle ici qu’aune espèce est nuisible dans la nature hormis les espèces dites invasives importées par l’Homme. Les espèces locales s’intègrent quant à elles dans les écosystèmes, les chaines alimentaires et les relations entre les espèces sont le résultat de millions d’années d’évolution !
La martre des pins (Martes martes) est un mustélidé qui vit dans les habitats boisés, des forêts mixtes et de conifères. Ce petit carnivore se nourrit à 80 % de micro mammifères (campagnol et mulot) et de ce fait ne mérite en aucun cas son statut d’espèce nuisible. Au contraire, elle devrait être considérée comme un allier des humains en participant à la régulation des rongeurs en lisière de forêts.
Mais surtout n’oublions pas, aucune espèce est nuisible dans la nature ! Ce n’est qu’un critère purement arbitraire défini par les humains … Les seules espèces qui peuvent présenter des nuisances sont à mon sens les espèces invasives qui ont été introduites volontairement ou non par l’Homme et qui viennent déstabiliser l’équilibre de la biodiversité.