Ce petit passereau de la famille des Embérizidés vit principalement dans des milieux semi-ouverts agricoles, prairies mais aussi des haies et buissons. Comme souvent chez les oiseaux, le mâle est plus coloré que la femelle avec un plumage caractéristique jaune et noir sur la tête et des nuances de roux et jaune sur le corps. Son bec massif traduit un régime alimentaire de type granivore.
La principale menace pour cette espèce réside encore une fois dans l’intensification agricole avec la perte de la diversité végétale et de l’hétérogénéité des son habitat.
Le bruant zizi est un visiteur de la drink station située en bordure de prairies et d’une zone buisonnante.

Ce petit passereau insectivore ne pèse guère plus 8g mais possède bel et bien un des chants les plus puissants … une vraie sérénade au printemps ! Alors certes il ne vit pas dans les cavernes ni dans d’anciennes loges d’oiseaux cavernicoles mais il construit son nid de feuilles dans divers anfractuosités comme les souches d’arbres, des creux naturels dans des troncs voir même dans des rochers. Il porte bien son nom le troglodyte troglodyte !

Entre la prédation humaine via la chasse … la politique de l’ONF et des forestiers …les infrastructures autoroutières et ferroviaires, les clôtures qui entrainent des ruptures des corridors écologiques et donc entravent le déplacement des animaux … les risques de collision et j’en passe … la vie du plus grand de nos mammifères est loin d’être un long fleuve tranquille !
Ce cerf d’un âge certain a déjà derrière lui une vie semée d’embûches. Sa tête bizarde avec sa ramure atypique traduit un problème sanitaire passé … un problème physiologique hormonal, une blessure passée ? … en plus il semble avoir perdu l’usage d’un oeil.
Récemment, ce grand cerf a été victime d’un nouvel accident de vie vu l’état de son pelage avec cette large surface dépourvue de poil et en pleine cicatrisation. Probablement une collision qui a arrachée son pelage même s’il ne semble pas avoir de difficulté à se déplacer ni de boiterie. J’avais d’ailleurs pu l’observer et le photographier l’été dernier en fin de velours et il ne présentait pas de problème de pelage.
Cerf libre et sauvage

Ce matin là, à 9h, la forêt avait retrouvé son calme après l’effervescence de la nuit. Les cerfs étaient déjà remisés et seuls quelques légers raires retentissaient de temps en temps dans la remise voisine. Soudain vers 9h15, un puissant et bref raire est poussé par un cerf à quelques centaines de mètre dans la parcelle voisine. Quelques instants plus tard, le cerf surgit motivé et prend la direction de la remise. Le cerf remisé vient immédiatement à son contact et les deux protagonistes sortent de la remise pour une marche parallèle. Les deux cerfs se jaugent alors. Le maître des lieux poussent alors un dernier raire comme un dernier avertissement. Personne ne veut céder. Le combat devient désormais inéluctable ! Pendant près d’une heure, les deux cerfs vont se tester, s’affronter à plusieurs reprises lors de brèves joutes.
Etre témoin d’une telle scène de vie sauvage avec des animaux libres et sauvages reste un privilège pour un naturaliste …

Nul besoin de préciser que cette image a été réalisée à l’affût avec un cerf libre et sauvage. Ce cerf est sorti des fougères à moins de 10 m de moi pour m’offrir ce puissant raire.
