Contrairement à l’anémone des bois et la primevère qui annoncent l’arrivée du printemps, le cyclamen sauvage (Cyclamen europaeum) annonce quant à lui l’automne. Cette plante vivace aime les tallus et les bois ombragés où elle forme des tapis. Ses couleurs vives viennent alors contraster avec les couleurs jaunes orangées des feuilles tombées au sol. Plante très résistante, il est possible d’observer le cyclamen sauvage en floraison jusqu’au coeur de l’hiver.

Le géotrupe communément appelé bousier est un coléoptère coprophage qui se nourrit de matière en décomposition … faeces, champignons mais aussi de cadavres de divers animaux. Il enfouit la matière dans des terriers pour se nourrir ainsi que ses larves. En forêt, il est commun de voir des amas de géotrupes à proximité de faeces probablement attirés par les odeurs. Cet insecte participe ainsi activement au cycle de la matière organique en enrichissant les sols.

Le stage Photo « Couleurs d’automne » a permis aux stagiaires de s’initier aux diverses techniques de la photographie nature. Dans des ambiances forestières, nous avons abordé les techniques de paysages (filés d’eau sur des torrents et d’arbres notamment), de macrophotographie (champignons et insectes) et d’affûts aux oiseaux (geai des chênes et sitelle torchepot). Un grand merci à vous deux Daniel et Jean-Claude pour ce partage.
Vous retrouverez la liste des prochains stages sur le lien suivant : http://christophesalin.com/2012/11/stage-couleurs-dautomne-2012/






Le geai des chênes (Garrulus glandarius) est un corvidé présent dans la plupart des habitats forestiers et bocagers. Véritable sentinelle, il passe son temps à alerter dès qu’il voit un animal plus grand que lui. Omnivore, il adapte son régime alimentaire selon ses besoins et les saisons … insectes, fruits, oisillons … A l’automne, il affectionne particulièrement les glands et les châtaignes qu’il cache ensuite pour faire des réserves hivernales.

Avec les fortes pluies d’automne, les sols en forêt sont totalement gorgés d’eau. L’eau ruiselle alors pour rejoindre le lit de petits torrents forestiers. Un temps d’exposition de plusieurs secondes permet d’apporter une dynamique à la scène en créant un filé d’eau avec un aspect vaporeux.
