La vie d’un cerf n’est pas un long fleuve tranquille. Le cerf, cette espèce toujours aussi mystérieuse et imprévisible, présente une grande plasticité entre individus dans ses déplacements saisonniers. Alors que certains vont vivre sur un nombre très restreint d’hectares, d’autres vont parcourir de longues distances entre le secteur de brame et les secteurs d’hiver de perte des bois et de printemps de repousse des bois. J’ai ainsi eu connaissance de cerfs qui ont parcouru plus de 15 km à vol d’oiseau entre le secteur de brame et d’hiver.
Ces parcours saisonniers sont semés d’embuches entre les infrastructures routières et ferroviaires multiples mais aussi les activités humaines comme la chasse. Le cerf utilise la structure du paysage, des corridors écologiques comme des zones boisées intermittentes, des bosquets pour se déplacer la nuit.
Traverser les années est donc un challenge pour le cerf et il doit jouer de ruses pour éviter ces nombreux obstacles.
Ce cerf présente une morphologie de ses bois très atypiques que je suis désormais depuis 2015. Cette année là, je l’avais découvert avec une boiterie et un bois très particulier. Pour l’anecdote, un de ses bois avait été retrouvé à plus de 12 km à vol d’oiseau de sa place de brame. Depuis, sa ramure s’est ré-équilibrée même s’il reste toujours un dimorphisme … sa boiterie par contre subsiste toujours ce qui l’handicape sérieusement lors du brame et les interactions avec les autres mâles dominants. Ce cerf est devenu très discret au fil des années.
Années 2015 à 2021
Année 2021
Le cerf, cette espèce emblématique dès plus mystétieuse, est un animal aux moeurs complexes et passionnants … il occupe mon esprit depuis maintenant plus de trente ans …
En cette période de reproduction, le cerf frotte régulièrement ses bois contre la végétation, jeunes feuillus ou conifères. Un comportement qui lui permet non seulement de marquer son territoire visuellement mais aussi de déposer des phéromones sur la végétation. En cette période de brame du cerf où la production d’hormone sexuelle testostérone est à son apogée, ce comportement permet également au cerf d’évacuer l’excès d’excitation sexuelle et fort probablement sa frustration.
Ce comportement de frottis sur la végétation est également observé au début de l’été lorsque le cerf termine la repousse de ses bois. Le cerf frotte alors ses bois pour se débarasser des velours complètement desséchés.
Il existe également une autre période de l’année où le cerf présente ce comportement. L’hiver, lorsque la chute des bois approche, le cerf frotte ainsi ses bois probablement pour faciliter ce processus naturel.
Le cerf, une passion d’une vie !
Le chant mélodieux du loriot d’Europe accompagne souvent nos sorties naturalistes. Mais cette espèce migratrice est pourtant d’une grande discrétion et vit le plus souvent cachée dans la canopée de la forêt.
Une espèce que j’espérais observer depuis de longues années dans de telles conditions. Cette nouvelle « drink station » située en lisière de forêt continue à m’offrir de belles surprises naturalistes..
Sans aucun doute une de mes espèces fétiches d’oiseaux … ces petites voltigeuses me fascinent toujours autant de part leur agilité mais surtout leur biologie. Avec pas plus de 20 grammes, cette espèce est capable de traverser la France, passer les Pyrénées puis traverser la mer Méditerranée pour enfin surmonter la zone saharienne … de quoi être admiratif devant une telle prouesse de l’évolution !
Le geai des chênes joue un rôle essentiel dans la dissémination des glands et participe activement ainsi au développement des chênes. Véritable sentinelle des bois et forêts, excellent imitateur vocal, le geai des chênes est une espèce de Corvidé omniprésente dans nos campagnes.
Comme la plupart des espèces, le geai a besoin d’entretenir régulièrement son plumage en se baignant dans une petite flaque d’eau.