Le merle noir (Turdus merula) est une espèce de passereau ubiquiste à savoir qu’elle se rencontre dans de nombreux habitats comme les bois et forêts, les haies, jardins, les zones ouvertes … Avec son plumage noir, son bec et le cercle oculaire jaune orangé, le mâle se distingue aisément de la femelle qui est plus brune. Le merle noir passe l’essentiel de son temps à chasser les vers de terre, à les extirper du sol, à retourner les feuilles pour y trouver de nombreuses larves d’insectes sans oublier à ingurgiter des baies à l’automne. Cette espèce se reproduit très tôt dans la saison avant même parfois la fin de l’hiver.
Le plumage gonflé d’air comme isolant hivernal … le rouge-gorge est un des passereaux le plus familier de nos jardins. Solitaire, le petit robin montre un comportement territorial envers ses congénères et aussi les autres visiteurs du jardin … telle une fusée, il n’hésite pas à plonger sur les mésanges pour accéder à la nourriture. Une agressivité vitale à sa survie hivernale ….
Avec l’automne et ses couleurs chatoyantes, les mésanges redeviennent grégaires et se rassemblent en bandes larges de plusieurs espèces pour explorer et exploiter la ressource alimentaire … Cette stratégie leur permet d’accroitre leur chance de survie en coopérant pour trouver de la nourriture tout en s’assurant une plus grande protection envers les prédateurs comme l’épervier d’Europe. On peut ainsi trouver les mésanges bleues, charbonnières et nonnettes vagabonder ensemble sur leur territoire.
Le pic vert (Picus viridis) est un des plus grand pic de nos régions après évidemment le pic noir. Il affectionne particulièrement les milieux forestiers avec des ouvertures même si on peut également le rencontrer dans le bocage. Comme tous les picidés, le pic vert est une espèce cavernicole à savoir qu’il niche dans des cavités qu’il creuse lui même dans les arbres.
Le pic vert nourrit ses jeunes par un processus de régurgitation de la nourriture contrairement au pic épeiche par exemple qui ramène aux jeunes des insectes.
Au moment de la fin de l’élevage des jeunes, pour inciter les jeunes à quitter le nid, l’adulte s’approche du nid comme s’il allait nourrir le jeune. Puis il s’éloigne de quelques centimètres. L’appel de la nourriture est alors trop fort pour le jeune qui finit par sortir du trou pour rejoindre le tronc et une branche voisine. Une sortie périlleuse donc puisque le jeune ne sait pas encore totalement voler !
Les parents s’occuperont encore pendant quelques jours des jeunes avant leur émancipation définitive.
Dès début mai, les premiers mâles de pie grièche écorcheur reviennent dans le bocage pour prendre possession de leur roncier. Les mâles marquent alors leur territoire et chante pour attirer une femelle. Ce n’est que quelques jours plus tard que les femelles arrivent de leur long périple migratoire d’Afrique. Le mâle offre alors à la femelle sa plus belle parade nuptiale … une véritable danse ! Ce comportement dure très peu de temps et s’accompagne aussi d’offrande de proies à la femelle. Le couple s’active ensuite très rapidement à la finition du nid préalablement débuté par le mâle avant de débuter la nidification.
Cela faisait plusieurs année que je recherchais à observer et photographier cette scène naturaliste. Certes les images ne sont pas esthétique mais c’est aussi et surtout cela la photographie nature.