Le faucon crécerelle (Falco tinnunculus) est le rapace diurne le plus commun de nos campagnes. Fin février, le couple reprend possession du site de reproduction qui peut être une paroi rocheuse ou un ancien nid de corvidés. Mais il affectionne aussi les cavités des murs des vieilles bâtisses. La compétition est parfois rude car le couple doit exclure les intrus … les jeunes de l’année passée ou encore des pigeons ! Chaque matin, pendant plusieurs jours, le couple se retrouve sur le toit le temps de se toiletter et s’accoupler … histoire de consolider les liens et préparer la future reproduction !
Le triton palmé (Lissotriton helveticus) est le plus petit de nos tritons et probablement également le plus répandu. Cet urodèle se rencontre surtout dans les habitats forestières et de landes. Comme la plupart des tritons, le palmé passe l’hiver sur la terre ferme caché dans le sol ou sous des souches même si certains individus peuvent également hiverner sous l’eau.
En fin d’hiver, lors des nuits humides et douces, les tritons regagnent les mares, étangs voir même des ornières forestières pour se reproduire. Les mâles sillonnent alors les points d’eau à la recherche d’une femelle. La parade nuptiale est assez spectaculaire et complexe. Le mâle effectue alors une sorte de danse pour séduire la femelle. En suspension dans l’eau avec les pattes postérieures palmées, il tourne autour de la femelle en effectuant des mouvements avec sa queue. Il n’y a pas de contact direct avec le partenaire et cette parade permet de libérer des phéromones sexuelles.
Lors de l’accouplement, le mâle dépose une capsule dans le cloaque de la femelle appelée spermatophore qui contient les spermatozoïdes. La femelle déposera ensuite les œufs fécondés un à un sur la végétation.
Toutes ces images subaquatiques ont été réalisées en milieu naturel avec des tritons libres sans utilisation d’aquarium.
Au cœur de la nuit polaire entre les latitudes 65° et 75° survient un phénomène naturel des plus spectaculaires … l’aurore boréale. Le ciel se pare alors de lumières fluorescentes le plus souvent vertes. Ce phénomène s’explique par l’arrivée de particules solaires dans l’atmosphère terrestre. Un spectacle de toute beauté !
Ces images ont été réalisées à l’occasion d’un stage en Norvège organisé par Eresus Nature (David Greyo et Christophe Salin).
Chaque hiver, de nombreuses espèces quittent les régions scandinaves pour rejoindre des régions aux climats plus cléments. C’est le cas notamment de ce petit passereau fringillidé le pinson du nord (Fringilla montifringilla). Plutôt discret en début d’hiver où il trouve facilement de la nourriture dans les campagnes, c’est surtout vers la fin de l’hiver en février qu’on peut plus aisément observer ce granivore aux abords des mangeoires en compagnie d’autres passereaux comme le verdier d’Europe et le chardonneret élégant. En cette fin d’hiver, c’est également l’occasion de découvrir les teintes colorées de son plumage nuptial. Bientôt, ce visiteur nordique reprendra le chemin du grand nord !
En cette période de migration des amphibiens, dans la mare se joue une pièce théâtrale dramatique pour certains individus. La course à la reproduction et à la transmission de ses gènes poussent les mâles grenouilles rousses à harceler les femelles les empêchant parfois de remonter à la surface pour respirer. Les mâles convoitent également des congénères d’autres espèces comme par exemple le mâle grenouille rousse avec une femelle de crapaud commun. Plus étonnant et plus spectaculaire encore, ce phénomène s’observe également avec les salamandres tachetées. Les scènes sont alors d’une grande violence et malheureusement plusieurs spécimens y laisseront leur vie chaque printemps !
Toutes ces images ont été réalisées en milieux naturels sur les trois dernières années.
Grenouille rousse
Grenouille rousse – Crapaud commun
Grenouille rousse – Salamandre tachetée