Contrairement à l’anémone des bois et la primevère qui annoncent l’arrivée du printemps, le cyclamen sauvage (Cyclamen europaeum) annonce quant à lui l’automne. Cette plante vivace aime les tallus et les bois ombragés où elle forme des tapis. Ses couleurs vives viennent alors contraster avec les couleurs jaunes orangées des feuilles tombées au sol. Plante très résistante, il est possible d’observer le cyclamen sauvage en floraison jusqu’au coeur de l’hiver.

Le géotrupe communément appelé bousier est un coléoptère coprophage qui se nourrit de matière en décomposition … faeces, champignons mais aussi de cadavres de divers animaux. Il enfouit la matière dans des terriers pour se nourrir ainsi que ses larves. En forêt, il est commun de voir des amas de géotrupes à proximité de faeces probablement attirés par les odeurs. Cet insecte participe ainsi activement au cycle de la matière organique en enrichissant les sols.

Le geai des chênes (Garrulus glandarius) est un corvidé présent dans la plupart des habitats forestiers et bocagers. Véritable sentinelle, il passe son temps à alerter dès qu’il voit un animal plus grand que lui. Omnivore, il adapte son régime alimentaire selon ses besoins et les saisons … insectes, fruits, oisillons … A l’automne, il affectionne particulièrement les glands et les châtaignes qu’il cache ensuite pour faire des réserves hivernales.

Avec les fortes pluies d’automne, les sols en forêt sont totalement gorgés d’eau. L’eau ruiselle alors pour rejoindre le lit de petits torrents forestiers. Un temps d’exposition de plusieurs secondes permet d’apporter une dynamique à la scène en créant un filé d’eau avec un aspect vaporeux.

La nature nous offre souvent de belles rencontres naturalistes. Bien que ce cerf présente un dimorphisme sexuel marqué par rapport à une biche avec notamment un fanon développé en période de brame, il est totalement dépourvu de bois. On parle alors de cerf moine ! Cette absence de caractères sexuels secondaires que sont les bois ne l’empêche pas de présenter des comportements de brame et de convoiter les biches mais en présence d’un autre cerf portant des bois, il prefère éviter les interactions. Cette particularité biologique s’expliquerait par une malformation liée soit à l’absence de testicule (animal alors stérile) soit à un problème congénital (animal alors fertile).
