1 octobre 2013  |  1 Commentaire  |  

Chaque année en septembre quand les biches rentrent en œstrus, les grands cerfs réapparaissent des profondeurs de la forêt  pour assurer la pérennité de la population.  La compétition est rude et seul le plus fort réussira à gagner les faveurs des biches. L’homme a souvent tendance à juger un cerf par sa ramure, le développement de ses bois. Même si ce caractère sexuel secondaire à son importance, il n’est pas le seul à intervenir dans la sélection naturelle. La masse musculaire joue également un rôle majeur. La majorité des cerfs de France provienne de lâchers réalisés après la seconde guerre mondiale  de réserves notamment de Chambord et de La Petite Pierre.  Ces multiples origines associées aux caractéristiques du biotope notamment la richesse de son sol et donc de sa végétation se traduisent par une expression différentielle de la génétique et l’apparition de lignées différentes au sein d’une même population ou entre populations.

Les analyses dentaires ont montré que ce cerf adulte avait pour origine Chambord (lignée Chambord visible aux niveau des molaires)

27 septembre 2013  |  Aucun commentaire  |  

En cette fin de septembre, l’automne pointe son nez avec ses ambiances chaudes … l’occasion de parcourir les sous bois à la rencontre des cyclamens sauvages … une petite touche de couleur mauve dans ce tapis de feuilles dorées.

22 septembre 2013  |  Aucun commentaire  |  

De retour de migration au mois de mai, la pie grièche (Lanius collurio) est un véritable indicateur biologique de la qualité de l’environnement. Elle vit principalement dans le bocage riche en haies et prairies. Véritable opportuniste, c’est un redoutable chasseur d’insectes mais aussi de lézards. Perché sur les ronciers et clôtures, elle scrute son territoire avant de plonger sur sa proie. La pie grièche niche dans des ronciers très denses. L’intensification de l’agriculture et les remembrements du paysage  conduisent à la régression de cette espèce dans de nombreuses régions.

14 septembre 2013  |  Aucun commentaire  |  

Avec l’arrivée imminente de l’automne, les papillons vont devenir de plus en plus rares dans nos campagnes.  Comme tous les organismes ectothermes à sang froid, les papillons ont développé des  stratégies de survie à l’hiver. La plupart des papillons adultes meurent avec les premiers froids mais leur descendance survivra jusqu’au printemps suivant sous la forme d’œufs, de chenilles ou de chrysalides. Ces stades immatures rentrent dans un état de léthargie appelé diapause et concentrent dans leur corps des substances antigel comme le glycérol. Quelques espèces passent cependant l’hiver sous forme adulte en recherchant des sites protégés du froid comme les grottes. Dès le printemps, ils pondront avant de mourir. Enfin, un nombre restreint d’espèces migrent pour rejoindre des régions climatiques plus clémentes (Belle Dame et Monarque par exemple).

3 septembre 2013  |  1 Commentaire  |  

Le piqueboeuf à bec jaune (Buphagus africanus) vit en étroite association avec de nombreux grands mammifères africains. Le buphage parcourt le corps de son hôte pour se nourrir de parasites  insectes et  tiques présents sur sa peau … un échange de bon service ! Un vrai antiparasite naturel bien plus efficace et moins nocif que les pesticides !