Tag "Vers luisant"

20 novembre 2020  |  Aucun commentaire  |  

 

Très discret le jour et quasi durant tout son cycle de vie annuel, c’est seulement au coeur de l’été que le vers luisant s’expose à notre regard.

 

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Ce petit coléoptère appelé également  luciole ou encore le lampyre présente un dimorphisme sexuel marqué. Le mâle a une allure de coléoptère assez classique avec ses deux paires ailes dont une sous forme d’élytres. Il se distingue cependant par ses yeux très globuleux. La femelle quant à elle est aptère donc dépourvue d’ailes et a une silhouette de gros vers proche des stades larvaires.

 

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Le vers luisant vit le plus souvent caché dans la litière où il y trouve le gîte et le couvert. Le vers luisant se nourrit essentiellement de petits escargots qu’il anesthésie avant d’ingurgiter ses tissus liquéfiés. Il mange également des limaces et parfois même des vers de terre comme j’ai pu l’observer sur le terrain.

 

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Mais  ce qui caractérise la vie du vers luisant est la capacité des femelles à émettre une lumière fluorescente durant les nuits d’été.  Cette bioluminescence est le résultat d’une réaction chimique entre une protéine (la luciférine) et une enzyme (la luciférase). Cette loupiote sert à attirer en période de reproduction les mâles. La femelle réalise même une véritable danse du ventre, des mouvements de son abdomen qui permet en plus de faciliter l’émission de phéromones sexuelles. 

 

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Cette stratégie est non sans risque car la femelle s’expose ainsi aux prédateurs, un compromis entre assurer sa survie et se reproduire pour transmettre ses gènes à la génération suivante..

Le vers luisant est par ailleurs considéré comme une espèce indicatrice de la qualité de l’environnement, une espèce particulièrement  très sensible aux pesticides. De ce fait, le vers luisant illumine de moins en moins à regret nos nuits d’été. 

14 février 2016  |  1 Commentaire  |  

Le sol constitue un écosystème fragile, en étroit équilibre avec ses caractéristiques biologiques (faune et flore) et physiques (porosité, humidité, Ph, Taux de matières organiques, sels minéraux). La pédofaune ou faune du sol est extrêmement diversifiée … ainsi, d’après l’INRA, un mètre carré de sol d’une forêt de hêtre peut contenir plus de 1 000 espèces d’invertébrés. Chaque organisme du sol joue un rôle précis dans cet équilibre et participe ainsi au transfert d’énergie dans le sol.  Parmi cette biodiversité, on retrouve différentes chaînes alimentaires interconnectées et qui forment un réseau trophique complexe.

Evidemment il n’est pas possible de décrire ici toutes ces espèces mais simplement  présenter quelques fragments de ces chaînes alimentaires. Ce sujet vient compléter un précédent sujet sur les ingénieurs du sol (http://christophesalin.com/2015/12/les-ingenieurs-du-sol/).

 

Les phytophages et saprophages

C’est probablement le groupe le plus représenté dans la litière du sol avec particulièrement le groupe des collemboles. On retrouve également d’autres organismes comme des mollusques, des larves de diptères et des acariens oribates. Ces organismes jouent un rôle essentiel dans les processus de décomposition de la matière organique soit en consommant directement les feuilles mais aussi les champignons filamenteux et des algues microscopiques.

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Acarien

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Acarien

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Collembole

escargot litiere 1Escargot

 

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Les prédateurs

Cette riche biodiversité attire inévitablement un grand nombre de prédateurs qui trouvent ici une ressources quasi inépuisable. Ces espèces occupent chacune une niche écologique précise et élaborent des stratégies de chasse pour subvenir a ses besoins tout en garantissant le maintien de cet équilibre trophique. On retrouve un large panel d’espèces avec  par exemple des araignées, des larves de Coléoptères et de Neuroptères, des Coléoptères des Hyménoptères, des acariens …

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Acarien

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    Larve de Neuroptère Chrysope. Cette espèce présente la particularité de déposer les exuvies vides de ses proies sur  son dos

 

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Araignée

 

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Larve de Coléoptère Staphylin

 

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Larve de Coléoptère vers luisant se nourrissant de petits escargots

Vous trouverez dans la galerie suivante une collection plus importante d’images relatives à la faune du sol.

http://christophesalin.com/portfolio/invertebres/

 

16 juillet 2013  |  Aucun commentaire  |  

En cet été, le vers luisant (Lampyris noctiluca) vient éclairer  les courtes nuits. Ce coléoptère possède la capacité à émettre une lumière fluorescente. Cette bioluminescence est le résultat d’une réaction chimique entre une protéine (la luciférine) et une enzyme (la luciférase). Outre cette particularité physiologique, la luciole est un redoutable prédateur de la faune du sol.