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22 juillet 2016  |  2 Commentaires  |  

Le caloptéryx éclatant (Calopteryx splendens) est l’espèce de demoiselle la plus grande avec son corps aux teintes  métalliques et ses ailes sombres. Cette espèce vit sur les eaux vives : rivières, torrents et ruisseaux. En été, lors des journées chaudes et ensoleillées, les adultes virevoltent à la surface de l’eau. Le mâle bleuté, très territorial, surveille activement un petit tronçon de cours d’eau pour écarter les autres prétendants et attendre le passage d’une femelle. La femelle de couleur brune recherche des végétaux et racines à la surface de l’eau pour y déposer ses œufs.  La présence du calopteryx est un indicateur biologique garant de la qualité des eaux du biotope dans lequel il évolue.

Caleopteryx 4

Caleopteryx 6

Caleopteryx 5

Caleopteryx 3

29 mai 2014  |  1 Commentaire  |  

Le caleptéryx éclatant (Calopteryx splendens) est l’espèce de demoiselle la plus grande avec son corps aux teintes  métalliques et ses ailes sombres. Cette espèce vit sur les eaux vives : rivières, torrents et ruisseaux. Au printemps, lors des journées ensoleillées, les adultes virevoltent à la surface de l’eau. Le mâle bleuté, très territorial, surveille activement un petit tronçon de cours d’eau pour écarter les autres prétendants et attendre le passage d’une femelle. La présence du caleopteryx est un indicateur biologique garant de la qualité des eaux du biotope dans lequel il évolue.

Caleopteryx

Caleopteryx 2

22 avril 2014  |  Aucun commentaire  |  

La bergeronnette des ruisseaux (Motacilla cinerea) est un passereau vivant à proximité des ruisseaux et petits torrents d’eaux courantes. Le mâle se distingue de la femelle par la bavette noire sous sa gorge et une poitrine jaune plus marquée que chez la femelle. Tôt au printemps, cette bergeronnette construit son nid sous les racines, les ponts ou dans les murs des habitations à proximité parfois à quelques centaines de mètres du ruisseau. Elle se nourrit essentiellement de petits insectes trouvés sur le cours d’eau ou à proximité sur les berges. La bergeronnette des ruisseaux peut donc être considérée comme un bio-indicateur de la qualité de l’environnement et des eaux.

bergeronnette ruisseau 1

bergeronnette ruisseau 2

6 novembre 2012  |  Aucun commentaire  |  

Avec les fortes pluies d’automne, les sols en forêt sont totalement gorgés d’eau. L’eau ruiselle alors pour rejoindre le lit de petits torrents forestiers. Un temps d’exposition de plusieurs secondes permet d’apporter une dynamique à la scène en créant un filé d’eau  avec un aspect vaporeux.

26 février 2012  |  3 Commentaires  |  

 Fin février  … alors que la nature est encore engourdie par les assauts successifs de l’hiver … La vie commence déjà à s’animer sur le torrent … Les « zit zit » trahissent la présence du cincle plongeur qui sillonne activement son territoire  telle une fusée rasant la surface de l’eau … Le temps des amours du cincle approche !

Le temps des parades … Perché sur ses promontoirs favoris, le mâle lance sa sérénade dans la brume hivernale pour marquer son territoire et attirer une femelle pas encore sédentarisée. Le passage d’une femelle éveille les sens du mâle qui s’adonne alors à un long rituel de parade … perché sur son rocher, redressé sur ses pattes, le torse bombé, la tête orientée vers le ciel, les ailes écartées … le mâle émet alors son puissant chant d’excitation !

Le temps de la construction … Le mâle construit ou rénove généralement plusieurs nids sur son territoire dans les berges du torrent ou sous un pont. Il prélève ainsi des brindilles ainsi que de la mousse sur les berges er arbres puis les trempent soigneusement dans l’eau avant de les trasporter vers le nid. En fin de construction, le mâle sélectionne des feuilles (souvent de hêtre) de plus en plus petites pour tapisser le fond du nid. C’est finalement la femelle qui choisira ensuite le nid qui lui semble le plus adéquat pour assurer sa future reproduction. La resistance du nid sera ensuite tester lors des accouplements.

Le temps du nourrissage … A la mi-avril, après deux semaines de couvaison pendant lesquelles le torrent a retrouvé un calme temporaire, la vie reprend de plus belle ! Le couple s’active désormais au nourrissage des jeunes. Cest une véritable course contre la montre qui débute. Les jeunes poussins doivent très vite prendre des forces pour assurer leur survie avec les dernières gelées nocturnes. Les adultes réalisent d’incessants allers et retours pour satisfaire l’apétit grandissant des jeunes.

L’adulte choisit soigneusement les sites de pêche pour leur richesse en larves d’insectes: des eaux souvent peu profondes et parsemées de rochers affleurant. Tel un submersible, il plonge pendant plusieurs secondes pour aller  ceuillir des larves, puis il remonte le courrant en marchant sous l’eau, bondit sur une pierre, puis remplonges pour regagner un rocher le bec rempli de larves.

Le temps de l’envol … Après environ trois semaines, les jeunes quittent le nid tout en continuant de quémander de la nourriture aux parents. Alors que les jeunes ne sont pas encore émancipés, les adultes entame immédiatement les préparatifs de la seconde nichées.